Après l’étude de l’Institut national de la santé publique du Québec publiée en avril dernier, c’est au tour de la Direction de la santé publique de la Côte-Nord (DSP-CN) de formuler des inquiétudes sur les dommages de l’exploitation uranifère.
Le rapport de la DSP-CN confirme certaines préoccupations des citoyens, groupes de médecins, Premières nations et des municipalités face aux impacts des mines d’uranium.

Selon le document, la contamination environnementale provenant d’un site d’exploitation uranifère pouvant s’étendre sur des distances importantes, les chances que des populations humaines et animales s’y exposent sont plus grandes. Or, les contaminants radioactifs représentent des risques pour la santé à court et à long terme pour la santé.
Donc, pour la DSP-CN, « les mines d’uranium, même les plus modernes, ne sont pas à l’abri de défaillances » qui pourraient entraîner des impacts majeurs pour l’environnement et les populations environnantes.
Pour un organisme comme la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine, qui milite pour une exploitation des ressources sans compromettre l’environnement et la qualité de vie des citoyens, le rapport de la DSP-CN est une sonnette d’alarme qu’il faut prendre au sérieux.
Dre Isabelle Gingras, médecin à Sept-Îles et membre de et l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME) explique à Didier Oti l’intérêt médical du rapport de la DSP-CN.
ÉcoutezLes rapports sur les risques et les impacts des mines d’uranium à long terme pour la santé et l’environnement au Québec se suivent et se ressemblent.
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