Il y a 30 ans à peine, on se moquait bien des vins produits au Québec. Ils manquaient de souplesse, de charpente, de tout quoi !
Mais les cépages utilisés à l’époque ne leur rendaient pas justice. Ceux utilisés demandaient de nombreuses heures d’ensoleillement et un climat doux. Comment alors créer un vin digne de ce nom avec des cépages qui ne convenaient pas ?
Pou régler le problème, il fallait développer des cépages adaptés aux climats froids.
C’est ce qu’ont fait des chercheurs de l’Université du Minnesota aux États-Unis. Ils ont conçu des cépages qui convenaient à de plus courtes périodes d’ensoleillement et à de longs hivers comme le nôtre et comme le leur.
En résulte des cépages hybrides aux noms très évocateurs comme Frontenac ou Marquette, rappelant les débuts de la Nouvelle-France.
Ce sont ceux qu’utilise Joseph Cortellino, un vigneron installé à Saint-Urbain Premier, au sud-ouest de Montréal. Italien d’origine, il a commencé par faire son vin avec du raisin acheté, provenant de Californie. Suivra la plantation de quelques centaines de pieds de vigne pour sa consommation personnelle.
À l’âge de la retraite, après une carrière dans le monde de l’acier, il accepte de s’associer à l’un de ses cinq enfants, Sophie, pour démarrer un vignoble.
Aujourd’hui chez les Cortellino, on produit des vins du terroir, rouges, blancs et rosés, qui ont le goût du Québec !
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