Alors que le président des États-Unis, Barack Obama, appelait jeudi à une plus large mobilisation internationale face à l’épidémie d’Ebola, « dans l’intérêt du monde entier », le Canada annonçait, le même jour, l’octroi de 30 millions $ supplémentaire pour lutter contre cette fièvre hémorragique.
Le ministre canadien du Développement international, Christian Paradis, a précisé que ce montant sera versé à la Société canadienne de la Croix-Rouge ainsi qu’à d’autres partenaires humanitaires et servira aux soins des patients, à l’éducation sanitaire et aux efforts de prévention.
Cette somme s’ajoute aux 5 millions $ déjà offerts et à la promesse d’envoi de mille doses d’un vaccin expérimental déjà annoncé par le Canada.
La propagation rapide de la maladie en Afrique de l’Ouest signifie qu’il faut en faire davantage, a estimé le ministre Paradis.
Justement, selon les Nations unies, il faudra près d’un milliard de dollars sur une période de six mois pour juguler cette épidémie.
Entre temps, la Banque mondiale a annoncé avoir quasiment doublé, de 230 à 400 millions de dollars, son aide aux pays africains frappés par l’Ebola au vu des « preuves alarmantes » de la propagation de cette épidémie, la plus grave depuis l’identification du virus en 1976.

Sur 6 263 cas recensés depuis l’éclosion du virus cet été, près de 3000 personnes en sont mortes et plus de 200 personnes continuent de succomber quotidiennement, les deux tiers étant des femmes.
Les pays actuellement touchés sont la Guinée, d’où est parti le virus fin décembre 2013, le Liberia, le Sénégal, le Nigéria et la Sierra Leone. Ce pays vient d’ailleurs de placer sous quarantaine plus d’un million d’habitants.
« Le monde peut et doit stopper Ebola, maintenant. »,a déclaré Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU.
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