La tendance est à la hausse des limites de vitesse au Canada
Sur les autoroutes canadiennes, la vitesse est généralement limitée entre 60 et 100 km/h, voire 110 km/h dans certaines provinces comme l’Alberta, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan et le Manitoba [depuis avril 2009].
Les Britanno-Colombiens sont depuis quatre mois les automobilistes les plus rapides du Canada, car ils peuvent en certains endroits rouler à 120 km/h. Selon l’heure de la journée ou les conditions climatiques, la vitesse permise est haussée ou abaissée.
Le Québec vient lui-même d’annoncer une nouvelle initiative et projet pilote qui viendrait imiter l’exemple de la Colombie-Britannique. Les limitations de vitesse pourraient devenir variables sur certains tronçons d’autoroutes de la province.
Faut-il adopter l’exemple européen et bondir sur nos routes à 130 km/h?
La plupart des pays européens possèdent la limite de vitesse la plus élevée sur autoroute à travers le monde soit 130 km/h. Outre la France, ce seuil élevé concerne également : la Hollande, le Danemark, l’Italie, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, la Hongrie, l’Ukraine et la Bulgarie.
En Allemagne : 130 km/h est la vitesse maximum recommandée sur l’ensemble du réseau autoroutier, mais la plupart des autoroutes sont limitées à 100 ou 120 km/h de façon permanente ou temporaire [signaux variables en fonction de la circulation ou des conditions météorologiques]. Dans le reste du monde, seule l’Argentine est au même niveau de limite maximale de 130 km/h.
Aux États-Unis, une grande partie des États de l’Ouest autorisent les automobilistes à conduire à 120 km/h, tandis que l’Est privilégie des limites de 105 ou 113 km/h. Plusieurs États autorisent aussi des vitesses plus élevées sur certains tronçons d’autoroutes, comme le Texas qui permet de rouler à 137 km/h sur l’autoroute 130.
Le saviez-vous? Les oiseaux respectent la limite de vitesse sur nos routes
Une étude récente menée par deux chercheurs québécois révèle que les oiseaux réagissent à la vitesse moyenne des véhicules sur la route.
Pierre Legagneux, de l’Université du Québec à Rimouski, et son collègue Simon Ducatez, de l’Université McGill, ont chronométré des oiseaux dans l’ouest de la France pour déterminer le moment où ils s’envolaient quand un véhicule venait en sens inverse.
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