Alors que c’est toujours le branle-bas de combat général dans la capitale canadienne, Ottawa, plusieurs heures après qu’un ou deux individus ont attaqué le Parlement, le réseau de télévision américain,CBS, prétend que le suspect abattu par la police serait Michael Zehaf-Bibeau, né au Canada en 1982.
Le Premier ministre du Canada, Stephen Harper, a condamné cette « attaque méprisable » et s’adressera aux Canadiens en soirée.

Les mesures de sécurité mise en place partout au pays
Les bases militaires ont été fermées, les militaires ont reçu l’ordre de rester confinés sans uniformes.
L’Assemblée nationale à Québec a resserré sa sécurité. Le nombre d’agents de sécurité a été doublé aux entrées de l’édifice de l’Assemblée nationale.
D’autres points stratégiques de la ville de Québec sont également sous surveillance. À l’hôtel de ville de Québec comme à celui de Montréal, une présence policière accrue a été demandée. Des mesures ont aussi été mises en place au palais de justice de Québec.
La province du Manitoba a indiqué avoir pris des mesures de sécurité supplémentaires au palais législatif à Winnipeg.
Les accès à la base aérienne de la 17e Escadre de Winnipeg ont notamment été sécurisés.
Norad en état d’alerte
Selon des responsables militaires américains, la défense aérienne américano-canadienne (Norad) a été placée en état d’alerte pour « être à même de répondre rapidement » à tout incident aérien qui pourrait être lié à cette fusillade.
Le Norad « a pris les mesures adéquates pour faire en sorte de pouvoir répondre rapidement en cas d’incident impliquant le réseau aérien au Canada », a dit un responsable du Pentagone, sous le couvert de l’anonymat.
Le cours des événements
Peu avant 10 h mercredi (heure locale), un homme fait feu sur un des deux militaires postés devant le Monument commémoratif de Guerre du Canada, non loin du Parlement d’Ottawa. Le vigile, grièvement blessé, décède quelques heures plus tard.
Le tireur s’empare ensuite d’un véhicule officiel pour s’approcher du Parlement et y entre par la porte principale, sous la Tour de la Paix.
C’est jour de caucus et le premier ministre, Stephen Harper, ainsi que tous les députés et sénateurs sont sur place.
Une importante détonation est entendue suivie d’un tir nourri des policiers dans l’enceinte du Parlement.
Des commandos de la police sont rapidement déployés autour du bureau du premier ministre canadien Stephen Harper. Celui-ci est évacué du Parlement, tout comme les chefs de l’opposition.
Un journaliste du quotidien torontois Globe and Mail a capté des images de tirs à l’intérieur du parlement.
Cet événement survient à peine deux jours après que deux soldats canadiens aient été happés par un véhicule — et l’un d’eux tué — à St-Jean-sur-Richelieu au Québec.
Attentat à St-Jean-sur-Richelieu
Nous continuerons dès demain à vous informer des développements sur cette affaire.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.