Une jeune réfugiée du Soudan brandissant des drapeaux du Canada et de la Saskatchewan à Régina, en 2006.

Une jeune réfugiée du Soudan brandissant des drapeaux du Canada et de la Saskatchewan à Régina, en 2006.
Photo Credit: PC / Troy Fleece

Scolarisation des enfants migrants précaires: tout le monde y gagne

De nombreux enfants d’immigrants vivant au Québec n’ont pas accès à l’école primaire et secondaire publique gratuite. La raison : ils ne sont pas considérés comme des résidents légaux.

En tout, ce serait entre 300 et 400 jeunes, selon le ministère de l’éducation du Québec, et plusieurs milliers selon des organismes communautaires.

Le Protecteur du citoyen estime que les enfants en question vivent principalement dans la région de Montréal. La plupart d’entre eux sont issus soit de familles dont le  visa temporaire est échu, soit de familles à qui on a refusé le statut de réfugié.

Des capsules vidéo sur le Web aident à l'intégration en milieu scolaire des enfants immigrants.
Une famille d’immigrants

L’inaction n’est pas une option

D’autres ne disposent  pas d’attestations nécessaires à leur inscription à l’école pour la simple raison qu’ils sont nés au Canada de parents sans statut légal.

Peu importe le cas de figure, le Protecteur du citoyen s’objecte contre cet état de chose. L’ombudsman considère qu’empêcher l’éducation des enfants est une violation de la Convention relative aux droits de l’enfant, ratifiée le Canada et approuvée par le Québec.

Jointe par Didier Oti, Mme Raymonde St-Germain, Protectrice  du citoyen du Québec a bon espoir qu’une solution sera rapidement trouvée à ce problème. Car selon elle, tout le monde serait perdant si rien ne change.

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Catégories : Économie, Immigration et Réfugiés, Politique, Société
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