Le marché immobilier canadien serait-il surévalué?

La réponse est oui, selon la Banque du Canada qui publie mercredi sa revue semestrielle du système financier. Le marché résidentiel est surévalué de 10 à 30 %.

« D’après le modèle de la Banque, le marché du logement connaît effectivement une surévaluation des prix supérieure à 10 % depuis au moins 2007, et affiche seulement un léger glissement à la hausse depuis 2009 », note la banque centrale.

C’est en Colombie-Britannique, à Vancouver, que les prix sont les plus élevés du pays. Le coût moyen d’une maison est passé de 727,000 dollars en 2012 à 806.000 dollars cette année, soit une hausse de 11 %.

Dans la métropole du Canada, Toronto en Ontario, l’immobilier a progressé de 13 % sur la même période, avec un prix moyen de 541.000 dollars en 2014, tandis qu’à Calgary en Alberta, capitale de l’industrie pétrolière, ils ont augmenté de 11 % (459.000 dollars en moyenne).

Par contre, dans les grandes villes de l’est du pays, incluant Montréal et Québec, le prix moyen des maisons est resté stable : 249.000 dollars en 2012, comparativement à 251.000 dollars cette année.

Dette des ménages

La Banque du Canada a aussi établi la dette croissante des ménages comme une des plus importantes failles dans l’armure économique du Canada.

Un avertissement a également été émis quant à une augmentation de la prise de risques sur les marchés financiers et l’émergence de nouvelles menaces, comme l’affaiblissement des prix des matières premières et le plongeon du cours du pétrole.

Malgré cela, le rapport affirme que l’économie continue de montrer des « signes de généralisation de la reprise ».

RCI avec la Presse Canadienne

Catégories : Économie
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