Leur parcours à pied a duré une vingtaine de jours.

Des jeunes cris inquiets contre les effets de l'exploitation de l'uranium
Photo Credit: Radio-Canada

Des Cris parcourent 800 km pour dénoncer l’exploitation de l’uranium

Des jeunes de la Nation Crie du nord du Québec ont marché ce lundi à Montréal, point d’orgue de la marche «Ensemble contre l’uranium» entamée le 23 novembre à Mistissini.

L’arrivée de la marche «Ensemble contre l’uranium» à Montréal coïncide avec la troisième et dernière phase des audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement sur la filière uranifère au Québec.

Le BAPE qui a pour mission  d’aider le  gouvernement  à prendre des décisions éclairées sur les questions de développement durable, doit déposer son rapport sur Les enjeux de la filière uranifère au Québec au plus tard le 20 mai 2015.

Des Cris de Mistissini étaient de passage à Roberval
Des Cris de Mistissini de passage à Roberval © Radio-Canada

Le Conseil des jeunes de la Nation Crie à l’origine de la marche de plus de 800 kilomètres, voulait exprimer son opposition au développement de l’uranium sur leur territoire d’Eeyou Istchee.  Le Conseil tient à ce que sa voix soit entendue par l’organisme public québécois.

En traversant une partie du Québec du nord au sud, les marche donnerait également l’occasion aux Québécois de toute la province de montrer qu’ils appuient la position des Cris.

Avant l’ultime étape de Montréal, les jeunes marcheurs se sont notamment arrêtés à Chibougamau, Mashteuiatsh et à l’Assemblée nationale à Québec.

Joshua Iserhoff, Grand chef pour les jeunes de la Nation Crie fait le bilan de la marche en compagnie de Didier Oti.

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Catégories : Autochtones, Économie, Environnement et vie animale, Santé, Société
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