Après le Nigéria et le Tchad, c’est au tour du Cameroun d’être la cible de l’invasion des islamistes radicaux.
L’armée camerounaise a libéré ces dernières heures au moins 24 des 80 otages qui avaient enlevé plusieurs heures plus tôt dans le nord du Cameroun pendant un raid d’islamistes membre du groupe terroriste de Boko Haram.
Environ 30 adultes, pour la plupart des bergers, et une cinquantaine de jeunes filles et garçons âgés de 10 à 15 ans avaient été enlevés.
Ce raid des terroristes islamiques était survenu au lendemain de l’arrivée dans la région de renforts militaires tchadiens et est perçu comme un geste de défiance à l’endroit des autorités régionales politiques.
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Les armées africaines de la région se mobilisent
Un contingent de soldats tchadiens était donc arrivé dimanche au Cameroun pour aider les militaires camerounais à repousser les incursions de Boko Haram.
Ce contingent de militaires tchadiens a rapidement été déployé le long de la frontière nigériane pour aidé à repousser les incursions de plus en plus fréquentes et violentes de Boko Haram.
L’armée camerounaise a donc pu intervenir tôt dimanche matin et les échanges de tirs avec les assaillants islamistes ont duré environ deux heures dans le village de Mabass et d’autres villages voisins, proches de la frontière avec le Nigeria.
Rappelons que le président camerounais Paul Biya a demandé la semaine dernière l’aide militaire ou stratégique de la communauté internationale. Vendredi dernier, le président ghanéen John Mahama avait annoncé pour sa part que les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest demanderaient cette semaine à l’Union africaine l’autorisation de créer une force multinationale pour combattre Boko Haram.
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Les attaques du groupe armé islamiste, Boko Haram, contre la population civile du Nigéria ont fait plus de 10 000 morts et 650 000 déplacés depuis le début de l’insurrection en 2009.
Boko Haram signifie « l’éducation occidentale est un sacrilège » en langue haoussa au Nigéria
Boko Haram revendique par les armes et des actions terroristes la création d’un État islamique dans le nord du Nigeria.
Le groupe est accusé d’avoir tué plusieurs centaines de personnes depuis le début de l’année.
Il exige la libération de ses militants et veut imposer la loi coranique, la charia, dans son interprétation la plus sévère, dans tout le Nigeria, divisé entre le sud, à majorité chrétienne, et le nord, à majorité musulmane.
Pays le plus populeux d’Afrique, le Nigeria compte 170 millions d’habitants qui sont presque également divisés entre l’islam et le christianisme.
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