La baisse de qualité des soins de santé et les problèmes de l’emploi sont prioritaires dans la tête des Canadiens.
La sécurité publique et le terrorisme demeurent une question préoccupante parmi d’autres selon une enquête Abacus.
Au lendemain des attentats à Paris, le Président français François Hollande a connu une importante augmentation de l’appui du public.
Mais de ce côté-ci de l’Atlantique, les inquiétudes sur la sécurité nationale et le terrorisme restent bas sur la liste des préoccupations des Canadiens tandis que celle par rapport à l’économie prend rapidement de l’ampleur.
À 16 %, la sécurité publique et le terrorisme préoccupent autant les Canadiens que les questions liées à l’environnement. Ces problèmes se retrouvent donc bien loin derrière les soucis liés à l’accès aux soins de santé (54 %) et la création d’emplois (35 %).
Ce que disent les sondages précédents
En mars 2014, seulement quatre Canadiens sur 100 estimaient que la sécurité publique et le terrorisme étaient l’un des trois principaux problèmes auxquels le Canada était confronté.
Mais l’automne dernier au moment où les Forces armées canadiennes ont dépêché en Irak des avions de chasse pour faire la guerre contre l’État islamique, la question du terrorisme est devenue l’un des trois premiers sujets de préoccupation pour 11 % des Canadiens.
Ce pourcentage a considérablement augmenté à 18 pour cent à la suite de l’assaut contre le Parlement canadien le 22 octobre, pour se stabiliser à 16 pour cent à la mi-décembre.
De récents sondages en France indiquent des gains de popularité historiques pour le Président François Hollande.
Une enquête, menée par l’IFOP, montre la cote de popularité bondissant de Hollande qui est passée de seulement 19 pour cent en décembre à 40 pour cent à la suite des attaques.
C’est une augmentation du soutien populaire sans précédent pour n’importe quel président depuis François Mitterrand il y a plus de deux décennies.
Les sondeurs au Canada ne constatent cependant pas vu une telle augmentation de popularité pour le premier ministre canadien Stephen Harper. Bien que de moindre envergure, les attaques à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, et a Ottawa quelques jours plus tard en octobre dernier n’ont pas eu le même degré d’effet sur la cote de popularité de Stephen Harper qui devra faire face aux électeurs cette année.
Un électeur sur quatre partisans des conservateurs de Stephen Harper au pouvoir en ce moment affirme que le terrorisme figure dans sa liste des trois principaux problèmes canadiens, comparativement à 17 % pour les partisans du Parti libéral et seulement huit pour cent ceux qui ont l’intention de voter pour le Parti néo-démocrate.
Après les attentats du 11 septembre en 2001, la firme de sondage Environics avait constaté que les conflits du monde (la guerre, le terrorisme et la sécurité) étaient les problèmes les plus importants auxquels faisaient face les Canadiens pour 28 pour cent des répondants. Avant les attentats, ces questions préoccupaient seulement un pour cent des Canadiens.
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