
Photo: Martín Movilla
L’accès à internet n’est pas facile à Cuba. Même si le service est aujourd’hui beaucoup plus performant qu’il y a deux ans, nous avons dû faire preuve d’ingéniosité et de patience pour envoyer nos chroniques et pour avoir accès aux réseaux sociaux.

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Depuis que nous sommes arrivés, nous nous sommes adaptés à une réalité qui nous a parfois dépassés : les actualisations technologiques, la lenteur du système de connexion et l’impossibilité de trouver une carte d’accès.
Pour être juste, il faut dire aussi qu’il y a des endroits où le service est meilleur. En fait, les limitations de connectivité qui touchent tous les Cubains, à cause des problèmes technologiques, peuvent être amplifiées par les particularités rattachées à la gestion d’un hôtel.
Il y a aussi la possibilité d’accéder gratuitement aux services Internet dans les bibliothèques et dans quelques projets culturels qui donnent cette possibilité aux gens des quartiers éloignés des zones touristiques.
À Cuba les services Internet sont très chers : l’équivalent de 5 dollars de l’heure. On comprend donc que les Cubains aient sauté de joie, vendredi dernier, quand la compagnie cubaine Etecsa a annoncé un rabais de 50 % de la valeur du service pour les deux prochains moins dans les 155 salles publiques de navigation de l’île.

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Le rabais est arrivé au même moment que l’annonce d’un accord entre le monopole d’État cubain et la compagnie américaine IDT Domestic Telecom qui permettra une interconnexion directe entre les deux pays. L’accord permettra que les appels, depuis et vers Cuba, soient moins coûteux étant donné que les communications passeront par les plateformes américaines.
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