Il reste encore, officiellement, une vingtaine de jours à l’hiver, mais les tempêtes qui se sont succédé ces dernières semaines dans les provinces maritimes laissent déjà présager des dépassements budgétaires pour le déneigement.
Les données disponibles pour les plus grandes villes, dont les capitales du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse, indiquent qu’elles ont presque toutes enregistré des records de précipitations en février.

La ville de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, a décrété l’état d’urgence le 3 février après qu’une troisième tempête se soit abattue sur la ville en moins d’une semaine. (Crédit photo: Michael Hawkins/Presse Canadienne)
Saint-Jean a reçu 184,4 cm de neige au sol, tandis que Charlottetown a été recouverte d’un manteau blanc de 222,8 cm d’épaisseur.
À Halifax, si l’accumulation rapide de 130,8 cm a, comme partout ailleurs, forcé les équipes d’entretien hivernal à redoubler d’ardeur pour rendre les trottoirs et les rues praticables, c’est la glace maintenant qui cause des maux de tête.
La municipalité a dû dépêcher des renforts: quatre niveleuses qui roulent chacune au coût de 10 000 $ à chaque quart de travail de douze heures.
Un problème récurrent
Depuis quatre ans, les frais de déneigement dépassent chaque année le budget croissant établit en fonction des dépenses engagées dans les années antérieures.
En 2011-2012, la Ville a payé six millions de dollars de plus que les 12,42 millions de dollars prévus.
Et l’hiver dernier, les coûts réels s’élevaient à 24,2 millions de dollars, alors que l’enveloppe allouée au déblaiement était de 19,99 millions de dollars.
Selon la porte-parole de l’administration municipale, la tendance devrait se confirmer encore cette année.
Plus au nord
Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador, a pour sa part reçu moins de neige cet hiver que l’année dernière, mais des périodes de gel et de dégel successives ont tout de entraîné des dépenses supplémentaires.
La municipalité a dépassé son budget de sel de 1 million de dollars.
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