Les femmes accusent un retard important et croissant en matière de revenus par rapport aux hommes en Alberta.
Et leur situation, enviable il y a une vingtaine d’années, est aujourd’hui pire que celle des autres Canadiennes.
C’est ce que révèle un rapport produit pour l’Institut Parkland de l’Université de l’Alberta.
Bien que l’économie pétrolière et gazière ait permis à la province de s’enrichir, elle aurait néanmoins contribué à creuser les inégalités.
Un emploi sur 16 y est directement lié et le secteur énergétique demeure largement dominé par les hommes. Comme bon nombre d’entre eux sont appelés à travailler dans des régions éloignées, les femmes sont souvent seules pour prendre soin des enfants.
Intégrer le marché du travail est donc un défi, d’autant plus qu’il n’est pas souhaitable pour certaines de le faire, puisque les coûts des services de garde en Alberta représentent en moyenne le quart du revenu de la mère.
Aujourd’hui, le tiers des emplois à temps partiel dans la province sont occupés par des femmes.
Et les Albertaines qui ont un poste à temps plein à l’année gagnent 63 % du salaire versé aux hommes. Par comparaison, les salaires des Québécoises et des Ontariennes représentent respectivement 75 % et 74 % de ceux des hommes.
Le rapport souligne que les femmes sont négativement et disproportionnellement affectées par les politiques fiscales du gouvernement de l’Alberta.
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