En Saskatchewan de nombreuses municipalités rurales sont aux prises avec une « invasion » de sangliers sauvages. Leur nombre pourrait ainsi surpasser le nombre de résidents de cette province d’ici 10 ans selon le professeur Ryan Brook.
La situation inquiète ce chercheur à la faculté de sciences animales de l’Université de la Saskatchewan, puisque les sangliers ont le potentiel de transmettre certaines maladies aux humains.
Le professeur explique aussi que les sangliers ne sont pas aussi mignons qu’ils peuvent en avoir l’air car ils causent plusieurs problèmes à certains agriculteurs, notamment en endommageant les récoltes et le bétail.

Suivre ses sangliers à la trace
L’équipe de Ryan Brook a mené la première étude canadienne sur le déplacement des sangliers sauvages. Les chercheurs cherchent aussi à estimer leur nombre et à analyser leur comportement.
Pour retracer les sangliers, très difficiles à trouver parce qu’ils sortent la nuit, l’équipe de Ryan Brook a eu recours à des avions, des hélicoptères ainsi qu’une équipe de recherche au sol.
Ils ont ensuite apposé sur certains porcs des colliers munis d’un dispositif de repérage GPS.

« Où vont ces animaux, se questionne Ryan Brook. Où vivent-ils? Nous avons des preuves anecdotiques qui suggèrent que certaines bêtes ont traversé la frontière américaine à partir de la Saskatchewan. »
Plusieurs municipalités rurales, plus spécifiquement celles du sud-est de la province, ont aussi rapporté leurs observations à l’équipe de chercheurs de l’Université de la Saskatchewan.
Ryan Brook avait déjà demandé aux autorités provinciales d’agir pour freiner l’expansion de la population de sangliers sauvages. Il laisse aux municipalités rurales et aux législateurs la tâche de décider d’actions à entreprendre et de lois à mettre en place.
RCI et Radio-Canada
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