Les ministres des Ressources naturelles, Pierre Arcand, de l’Environnement, David Heurtel et le ministre délégué aux Mines, Luc Blanchette étaient sur la Côte-Nord. Ils ont reconnu les efforts déployés par le promoteur du projet Mine Arnaud pour prendre en compte les préoccupations environnementales dans ses activités. C’est ce qui a favorisé l’octroi du certificat d’autorisation qui, selon ces personnalités, n’est que la première étape dans la réalisation de ce projet, Mine Arnaud devant se soumettre aux 11 conditions qui accompagnent le décret d’autorisation.
La réalisation de ce projet de mine d’apathie devra notamment intégrer en bonne place le maintien de la biodiversité et de la qualité de l’eau, assurer la stabilité des sols et limiter les nuisances sonores. Ces exigences sont également celles du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. L’année dernière, le BAPE et la population de Sept-Îles avaient manifesté quelques inquiétudes concernant l’impact environnemental du projet, notamment en ce qui concerne la qualité de l’eau et de l’air.
Pour le gouvernement du Québec, les retombées de ce projet dont la réalisation commence en 2016, se chiffrent en centaines de millions de dollars sur trente ans. Il va générer de 800 à 1000 emplois au cours de sa phase de construction et près de 300 emplois durant son exploitation.
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