Mars 2011 : un puissant séisme et un tsunami frappent la centrale atomique de Fukushima, au nord-est de Tokyo, provoquant la fonte de trois réacteurs et contaminant l’eau, l’air et les produits alimentaires.
Quatre ans plus tard, des traces de radioactivité dues à cette catastrophe ont été décelées pour la première fois sur une partie du littoral nord-américain.
Le niveau de radioactivité décelé est cependant trop faible pour constituer une menace importante pour la santé des populations ou pour la vie marine, selon un scientifique attaché à l’institut océanographique Woods Hole, dans l’État du Massachusetts aux États-Unis. Selon l’institut Woods Hole, nager tous les jours dans les eaux de l’île de Vancouver, pendant un an, exposerait à une dose de radiations à peu près mille fois inférieure à une radio dentaire.
Des échantillons prélevés à la mi- février au large de l’île de Vancouver en Colombie-Britannique ont permis de détecter des traces de césium 134 et de césium 137. Mais les scientifiques s’attendent à ce que des niveaux de césium analogues soient progressivement mesurés sur d’autres rivages d’Amérique du Nord. Déjà en novembre dernier, Woods Hole avait signalé des niveaux de radioactivité comparables, dus à Fukushima, à environ 160 km des côtes du nord de la Californie.
Depuis, aucune radiation n’a été relevée plus près des côtes américaines.
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