Un nouveau-né

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La césarienne: sur demande ?

« Une épidémie de césarienne », c’est ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) décrit le nombre important de césariennes effectuées chaque jour dans le monde, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement.

Cette dernière s’en inquiète et recommande que les césariennes ne soient pratiquées que lorsqu’elles sont « médicalement nécessaires ».

Actuellement, dans certaines régions du monde, le taux de césarienne dépasse les 30 %.  Selon Statistique Canada, en 2009, le taux  de césarienne était de 26,8 % au pays.  Les taux provinciaux allaient de 20,2 % au Manitoba à 31,5 % à Terre-Neuve-et-Labrador.

En Europe, le taux de césarienne par grossesse atteint 23%, il est de 35,6% dans la région des Amériques, et de 24,1% dans la région du Pacifique Ouest, selon les derniers chiffres disponibles de l’OMS (de 2008). Seules l’Afrique (3,8%) et l’Asie du sud-est (8,8%) semblent épargnées par ce phénomène.

Par contre, au Brésil près de la moitié des bébés naissent par césarienne, ce qui en fait le numéro un mondial en la matière.

Selon la Dr. Marleen Temmerman, directrice du département Santé et Recherche génésiques à l’OMS, dans beaucoup de pays cette « épidémie » s’explique beaucoup par la volonté des médecins de se simplifier la vie, les césariennes pouvant être planifiées.

Les nouvelles recommandations de l’OSM

Jusqu’à dernièrement, l’OMS jugeait qu’ un taux de césarienne de plus de 15 % était abusif et susceptible d’entraîner plus de conséquences négatives que positives si l’on tenait compte des risques liés à la chirurgie.  Quant au «  taux de césarienne idéal » il se situait entre 10% et 15% des grossesses,

L’OMS procède maintenant à de nouvelles études pour essayer de déterminer un taux idéal de césarienne.Pour le moment, ses études ont permis de démontrer que les taux de césarienne supérieurs à 10% ne sont pas associés à une réduction des taux de mortalité maternelle et néonatale. Par contre, en dessous d’un taux de 10% la mortalité néonatale et maternelle diminue à mesure que le taux de césarienne augmente.

Catégories : International, Santé, Société
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