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Le prix de votre maison au Canada est surévalué selon le magazine The Economist de 35 %

Les coûts d’emprunt à bas prix font grimper les prix sur les marchés à travers le monde.

Dans une enquête sur les coûts de logement à travers le monde, le magazine The Economist affirme que les prix des logements du Canada sont de 35 pour cent surévalués par rapport aux revenus des Canadiens.

Les données de l’indice du logement Economist rejoignent les conclusions récentes de la Banque du Canada et de son gouverneur Stephen Poloz et celles aussi de l’agence de notation Fitch et même celles du Fonds monétaire international.

Sur les 26 marchés étudiés, le magazine a trouvé sept pays où les prix des logements sont plus de 25 % surévalués et le Canada se trouve dans ce groupe.

La Belgique mène le peloton, avec des prix de l’immobilier de 50 % surévalués par rapport au revenu. Suivent l’Australie, la France, la Grande-Bretagne et la Suède.

Aide-mémoire…

  • Le FMI a averti la semaine dernière que les politiques des banques centrales avaient adoptées pour freiner les emprunts des consommateurs – y compris les termes hypothécaires limités et les critères d’emprunt plus stricts pour les banques – pourraient ne pas être suffisant pour empêcher les bulles immobilières d’éclater.
  • Le FMI a souligné cependant la persistance d’une faible croissance dans le sillage de faibles taux d’intérêt.
    Christine Lagarde, directrice générale du FMI
    Christine Lagarde, directrice générale du FMI © AFP/Toshifumi Kitamura

Pas trop cher pour emprunter

Le magazine The Economist dit que les prix des maisons au Canada sont surévalués de 35 % par rapport aux revenus, et même de 89 % par rapport aux prix des loyers.

The Economist fait porter le blâme sur la politique monétaire « ultra-accommodante » du gouvernement canadien et les taux hypothécaires qui sont à des creux historiques.

David Madani, économiste de la firme canadienne Capital Economics accepte l’hypothèse que les bas taux hypothécaires sont à l’origine de la tendance : « Je partage l’inquiétude à propos de la surévaluation des prix et en particulier dans les grandes villes, Vancouver et Toronto, ».

Mais il souligne que les prix dans la plupart des autres villes canadiennes ne sont pas aussi élevés par rapport au revenu.

L’an dernier, le prix moyen d’une résidence avoisinait 270 000 $ au Québec, comparativement à 430 000 $ en Ontario et à 400 000 $ dans l’ensemble du Canada.

Le saviez-vous?
Pas de bulle immobilière au pays, selon Harper

  • Le premier ministre canadien, Stephen Harper, ne partage pas les craintes de certains analystes qui prédisent une crise immobilière au pays.
  • Lors d’une séance de questions et réponses à New York en septembre dernier avec des gens d’affaires, il a souligné que le marché canadien ne pouvait être comparé au marché américain qui s’est effondré en 2008.
  • Selon M. Harper, seulement un faible pourcentage des ménages serait vulnérable advenant une hausse des taux d’intérêt ou une chute des prix des maisons.
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    Le Premier ministre Stephen Harper © PC/Nathan Denette/CP

Pour en savoir plus…

Les ventes résidentielles canadiennes augmentent en mars – CNW 

Un printemps prometteur pour l’immobilier dans le Grand Montréal – Radio-Canada 

Canadian house prices 35 % overvalued, Economist magazine says – CBC News 

Catégories : Économie, International
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