Les 13 pays en tête du classement sont les mêmes qu’en 2014, mais dans un ordre différent.
Selon une étude internationale sur le bonheur publiée jeudi à New York, la Suisse est le pays le plus heureux du monde, suivie de près par l’Islande, le Danemark, la Norvège et le Canada.
La Finlande, les Pays-Bas, la Suède, la Nouvelle-Zélande et l’Australie sont respectivement 6e, 7e, 8e, 9e et 10e. Les États-Unis sont 15e, la Belgique 19e, le Royaume-Uni 21e, l’Allemagne 26e, la France 29e, l’Espagne 36e, l’Italie 50e et la Grèce 102e.
Ce rapport 2015 sur le Bonheur dans le monde porte sur 158 pays et il est le troisième cherchant à quantifier le bonheur des citoyens pour essayer d’influencer les politiques des gouvernements.
Les cinq pays au bas de la liste sont:
Rwanda (3,465).
Bénin (3.340).
Syrie (3,006).
Burundi (2,906).
Togo (2,839).
Les Canadiens sur le podium des cinq
Les Canadiens sont un groupe relativement heureux – le cinquième plus heureux du monde. Sur un score maximal de 10, notre pays atteint 7.427 et il n’est ainsi qu’étroitement dépassé par: la Suisse (7.587), l’Islande (7,561), le Danemark (7,527) et la Norvège (7,522).
Le Canada compte parmi les pays ou l’indice du Bonhneur est inchangé depuis 2012.
Les variables utilisées pour formuler des scores finaux étaient les suivantes :
Le revenu.
Années en bonne santé de l’espérance de vie.
Disponibilité de l’assistance sociale.
Perceptions de la corruption au sein du gouvernement et des affaires.
La perception des individus de leurs libertés individuelles. Liberté, prospérité et liens sociaux solides sont des facteurs importants dans le bonheur d’une nation, une nouvelle étude de l’ONU suggère. (iStock)
À quoi sert ce rapport de l’ONU
John Helliwell, University of British Columbia
John Helliwell, professeur émérite d’économie à l’Université de la Colombie-Britannique et un coauteur du rapport, déclare que le but ultime de ce rapport sur le bonheur est d’élargir le champ par lequel les gouvernements évaluent l’état de leurs pays.
« Les gens qui conçoivent nos institutions et qui régissent nos vies doivent prêter attention, » précise-t-il.
John Helliwell espère également que les organismes statistiques au sein de chaque pays vont commencer à recueillir le genre de données présentées dans le rapport.
Une autre enquête sur le bonheur au Canada
Précisons que ce rapport 2015 arrive sur les pas d’une autre étude du « bonheur » réalisée par Statistique Canada.
Statistique Canada dévoilait lundi des données qui démontrent que les résidents du Québec en général et de sa région du Saguenay en particulier, sont les plus satisfaits de leur vie dans l’ensemble au Canada.
Le taux de satisfaction à l’égard de la vie, mesurée sur une échelle de 1 à 10, atteint environ 8,25 au Saguenay. Trois-Rivières vient en deuxième position, avec un taux légèrement en deçà de 8,2. De plus, les villes de Québec (5e rang) et de Sherbrooke (7e rang) se classent aussi dans le peloton de tête alors que Montréal se situe au 13e rang sur 33, avec un taux légèrement supérieur à la moyenne canadienne.
Le Nouveau-Brunswick fait aussi bonne figue, avec les régions métropolitaines de Saint-Jean et de Moncton au 6e et 9e rang, respectivement.
À l’opposé, Vancouver vient au dernier rang avec un taux de satisfaction légèrement au-delà de 7,8 et les villes ontariennes de Toronto (32e rang), Windsor (31e) et Guelph (30e) forment le peloton de queue.
Aide-mémoire… Les Nations Unies avaient publié un premier rapport en 2012.
Le rapport de bonheur mondial est une mesure de bonheur publié par le Réseau Solutions Développement Durable des Nations Unies. Le rapport est édité par le professeur John F. Helliwell, de l’Université de la Colombie-Britannique et l’Institut canadien de recherches avancées; Lord Richard Layard, Directeur du bien-être au Centre for Economic Performance et le professeur Jeffrey Sachs, directeur du Earth Institute à Columbia University. .
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