Lorsque le récent premier ministre de l’Alberta, Jim Prentice, a déclenché des élections provinciales pour le 5 mai prochain, rien n’indiquait qu’il s’agirait d’une lutte à trois entre le Wild Rose Party, le Parti néo-démocrate et le Parti progressiste-conservateur.
C’est que les progressistes-conservateurs sont à la tête de cette province, grande productrice de pétrole, depuis 43 ans.
Il y a bien eu une chaude lutte avec le Wild Rose Party lors des dernières élections en 2012 mais le PPC avait quand même remporté la mise.
Lorsque l’équipe de M. Prentice a réussi à rallier plusieurs députés du Wild Rose, au cours des derniers mois, on croyait sûrement avoir réussi à rallier cette tranche de l’électorat encore plus à droite que les conservateurs.
Mais on ne comptait pas sur un retour d’un vote plus à gauche particulièrement dans la région d’Edmonton, la capitale provinciale, vers le Parti néo-démocrate.
Une situation qui n’est pas sans rappelée la percée qu’avait fait aux élections de 1993 le Parti libéral albertain de Lawrence Decore.
Maryse Jobin a demandé à Frédéric Boily, directeur de l’Institut d’études canadiennes de l’Université de l’Alberta, pourquoi Jim Prentice se retrouve dans une course à trois.
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