L’employeur c’est Saeed El-Darahali.
Il dirige, à Dartmouth dans la province de la Nouvelle-Écosse, Simply Cast, une entreprise qui se spécialise dans le domaine des technologies de l’information.
Saeed El-Darahali a publié une offre d’emploi en promettant d’aider ses nouveaux employés à rembourser leur dette d’études.
La réponse ne s’est pas fait attendre! Une centaine de demandes d’emploi de partout au pays ont atterri sur son bureau.
L’homme d’affaires voit sa proposition non pas comme une dépense, mais comme un investissement dans son entreprise, puisqu’elle l’aidera à recruter des employés qualifiés et à les retenir.
« C’est une formule gagnante pour tous. L’étudiant n’a pas besoin de s’inquiéter du remboursement de sa dette et, de notre côté, nous continuons à améliorer nos standards d’embauche. Ce qui aidera à notre expansion. » — Saeed El-Darahali, PDG de Simply Cast.
Démarrer dans la vie
Saeed El-Darahali connaît bien la difficulté de démarrer dans la vie lorsqu’on a une grosse dette d’études. Immigrant arrivé du Koweït avec sa famille en 1992, il faisait partie d’une famille qui n’avait pas les moyens de payer les études de ses cinq enfants.
« Nous avons dû dépendre d’un programme de prêt étudiant. Et quand j’ai reçu mon diplôme, j’ai eu beaucoup de difficulté à trouver un emploi. » — Saeed El-Darahali, PDG de Simply Cast.
Qu’à cela ne tienne, Saeed El-Darahali a fondé Simply Cast, il y a cinq ans, avec l’aide d’un groupe d’investisseurs néo-écossais et d’un fonds de capital de risque. La PME propose à des entreprises un système de communication complet (téléphone, courriels, médias sociaux, etc.) pour joindre leurs clients.
Simply Cast compte une trentaine d’employés. Elle en cherche de 4 à 6 autres et offre de 200 à 300 $ par mois à ses futurs employés qui ont une dette d’études de 25 000 $ ou plus. Ce chiffre correspond à la dette moyenne des diplômés qui terminent un baccalauréat en Nouvelle-Écosse, selon les chiffres fournis par Students NS.
RCI avec Radio-Canada
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