La souveraineté du Québec proposée par Pierre Karl Péladeau, nouveau chef du Parti Québécois (PQ) est une solution imaginaire à un problème qui n’existe pas. Et son programme politique n’a rien à voir avec la réalité. Tel est le point de vue du premier ministre Philippe Couillard.
Le discours de victoire à saveur indépendantiste de M. Péladeau suite à son élection vendredi dernier a précisé l’enjeu du prochain scrutin provincial, en 2018, selon M. Couillard. Ce scrutin, dit-il, portera sur la séparation du Québec.
M. Péladeau rêve d’indépendance, alors que selon M. Couillard, les Québécois sont préoccupés par leur qualité de vie, la croissance économique, la saine gestion des finances publiques, et l’emploi.

L’effet Péladeau sur la scène politique québécoise
La sortie de M. Couillard coïncide avec la publication d’un sondage qui indique qu’avec l’arrivée de Pierre Karl Péladeau à la tête du PQ, les appuis à la formation politique ont progressé.
Selon ce sondage, si une élection avait eu lieu samedi ou dimanche dernier, le PQ aurait obtenu 34% des voix, soit 6 points de plus qu’au dernier sondage Léger réalisé le 11 avril. Le Parti libéral (PLQ) au pouvoir aurait obtenu 32%, soit une baisse de 5 points depuis avril. La Coalition avenir Québec (CAQ) serait arrivée en 3e position avec 20% et Québec solidaire aurait fermé la marche avec 10%.

Pierre Karl Péladeau est par ailleurs vu comme le meilleur chef de gouvernement pour 30% des répondants devant le premier ministre libéral Philippe Couillard à 20%, François Legault de la CAQ à 17% et Françoise David de Québec solidaire à 9%
Le sondage a été réalisé en ligne par la firme Léger pour les quotidiens Le Devoir et Le Journal de Montréal auprès de 1002 personnes les 16 et 17 mai. Sa marge d’erreur est de 3,1 pour cent, 19 fois sur 20.
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