« Je suis là, mais nous ne sommes pas seuls. » Claude Demers
7,3 milliards d’humains peupleront la planète d’ici la fin de l’année. Depuis le début des temps, plus de 100 milliards d’humains ont existé sur la Terre.
Nous ne sommes pas seuls, mais d’où venons-nous?
Certains le savent un peu plus que d’autres. Ils connaissent leurs parents, leurs grands-parents et leur lignée familiale. Ce n’est pas le cas du réalisateur québécois Claude Demers.
Adopté en bas âge, il est donc parti en quête de ses origines en remontant le fil de son enfance. De retour à Verdun, un arrondissement de Montréal et le quartier populaire qui l’a vu grandir, il nous propose une réflexion sur notre place dans le monde.
D’où je viens est le troisième et dernier film d’une trilogie personnelle de Claude Demers. Il y a d’abord eu les documentaires Barbiers – une histoire d’hommes (en hommage à son père) et Les dames en bleu (en hommage à sa mère). D’où je viens a été sélectionné aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) en 2014, le film a aussi été présenté au Festival du documentaire international Hot Docs de Toronto, après une première mondiale au Festival international du film de Rotterdam aux Pays-Bas.
Entrevue avec Claude Demers, cinéaste, scénariste et producteur.Écoutez
D’où je viens est maintenant disponible en version téléchargeable et en DVD sur ONF.ca
Claude Demers a également réalisé plusieurs courts métrages (Le bonheur, Le diable est une petite fille, Une nuit avec toi, L’été). Son premier film de fiction, L’invention de l’amour, a été présenté en 2000.
D’où je viens — Le synopsis
À la faveur d’une quête à la fois personnelle et universelle, le réalisateur Claude Demers revient sur les lieux de son enfance pour s’interroger sur le mystère de ses origines, marquées par l’abandon. Le film est une chronique intime qui se déroule dans le quartier populaire de Verdun. Il met en scène Bastien et Cédric, deux jeunes garçons en âge de découvrir le monde et alter ego du narrateur. La ville et les rives magiques du fleuve Saint-Laurent constituent la toile de fond de ce récit d’apprentissage qui se double d’un voyage introspectif. Alliant réalisme et lyrisme, cette oeuvre cinématographique est libre, humaine et poétique.
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