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À la recherche du gène responsable du bégaiement

Et trouver un traitement à ce trouble de la parole.

L’Institut de traitement et de recherche du bégaiement (ISTAR) à l’Université de l’Alberta souhaite effectuer le séquençage de l’ADN d’échantillons de salive pour déterminer quel gène serait responsable de ce trouble de la parole.

Pour se faire, l’institut demande aux Albertains bègues et à leur famille de se départir d’un peu de leur salive pour établir une banque de données génétiques dans l’espoir de mieux comprendre les mécanismes du bégaiement.

Le directeur d'ISTAR montre la fiole qui permet de récupérer un échantillon de salive.
Le directeur d’ISTAR montre la fiole qui permet de récupérer un échantillon de salive. © ICI Radio-Canada

Le directeur de l’Institut Deryk Beal explique que l’origine du bégaiement est très complexe. Récemment, les chercheurs ont établi que les mutations génétiques jouent un rôle, mais le lien de cause à effet n’est pas toujours direct.

« La génétique contribue à la probabilité de bégayer en interaction avec l’environnement familial et d’autres facteurs, » indique M. Beal.

ISTAR a bâti la plus grosse banque de données ADN pour le bégaiement au Canada.

Certaines personnes qui possèdent une mutation génétique ne présentent aucun symptôme. D’autres qui suivent avec succès des thérapies du langage ne sont jamais guéris et doivent appliquer ces thérapies pour toute leur vie.

Josh Ukrainetz travaille avec une orthophoniste depuis 10 ans pour combattre son bégaiement.
Josh Ukrainetz travaille avec une orthophoniste depuis 10 ans pour combattre son bégaiement. © ICI Radio-Canada

C’est le cas de Josh Ukrainetz, un Albertain de 13 ans. Après 10 ans de travail avec un orthophoniste, son bégaiement est presque imperceptible, mais l’effort est toujours présent. « Quand tu parles, tu as presque de la tension dans la bouche et tu ne peux pas dire ce que tu veux. Les mots ne sortent pas, » explique l’adolescent qui a fourni sa salive à ISTAR.

Trouver le gène responsable et comment il agit permettrait de mieux traiter les bègues voire de les guérir, selon le directeur de l’Institut Deryk Beal.

RCI avec Radio-Canada

 

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