Étudiants africains travaillant chez Ichiboschi

Les étudiants Barythierno Mouctar et Fataumata Camara, du Campus Shippagan de l'Université de Moncton.
Photo Credit: Radio-Canada/David Maltais

Nouveau-Brunswick: 18 étudiants africains travaillent à l’usine Ichiboschi

Dix-huit jeunes Africains qui étudient au Campus Shippagan de l’Université de Moncton ou au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, sur la côte est du Canada, ont trouvé du travail dans une usine de transformation de crabe dans la municipalité de Caraquet.

Et l’entreprise Ichiboschi n’a pas hésité à leur faire confiance. Habituellement ce sont les employeurs qui recrutent des travailleurs étrangers mais dans ce cas-ci, ce sont les étudiants étrangers qui étaient à la recherche d’emplois.

Ils sont Guinéens, Camerounais, Ivoiriens ou encore Rwandais. Le chef de file du groupe, Sacko Sébouka a 30 ans, et est originaire de Guinée. Il est allé frapper à la porte du directeur de l’usine Ichiboschi, où on les a rapidement embauché.

Sacko Sékouba, étudiant au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick de la Péninsule acadienne
Sacko Sékouba, étudiant au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick dans la Péninsule acadienne © Radio-Canada/David Maltais

Les dirigeants de l’usine sont satisfaits et constatent que les nouveaux employés se sont rapidement adaptés à ce nouvel environnement.

Sacko Sékouba, étudiant en gestion de la petite et moyenne entreprise, travaille dans ce qu’on appelle la section des couteaux. Il enlève les parties du crabe qui ne sont pas propices à l’emballage. Lorsqu’il rentrera en Guinée, il veut épauler son père qui gère des entreprises dans le domaine agricole.

Au sujet de son expérience à Ichiboschi, l’étudiant guinéen explique qu’il s’agit de s’adapter et d’avoir un peu de courage. « C’est l’fun », dit-il en riant.

RCI et Radio-Canada

Catégories : Économie, Immigration et Réfugiés
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