Tina Mundy venait à peine de prêter serment mercredi comme nouvelle ministre de l’Éducation, de l’Apprentissage et de la Culture, et ministre responsable de la Condition féminine de l’Île-du-Prince-Édouard que jeudi, elle devait déjà rendre son tablier.
Élue lors de la confortable victoire du Parti Libéral au scrutin du 4 mai, Mme Mundy avait des «problèmes financiers». De son propre aveu, elle aurait dû en parler à ses collègues et notamment au premier ministre Wade McLauchlan.
Dans le communiqué annonçant sa démission, Tina Mundy explique qu’elle est dans une situation financière qui l’oblige à conclure un arrangement avec ses créanciers.
Mère célibataire, elle avoue que les dernières années ont été difficiles pour elle et sa famille. «J’ai des difficultés financières, écrit-elle. J’ai pris les mesures appropriées pour travailler sur ces questions et y répondre pleinement »
Le premier ministre Wade MacLauchlan qui a accepté la démission de Tina Mundy a néanmoins assuré que celle-ci demeurerait députée de la circonscription de Summerside-St. Eleanors.
L’Île-du-Prince-Édouard fait la manchette
L’histoire de la très courte carrière ministérielle de Tina Mundy est la deuxième nouvelle politique de la semaine en provenance l’Île-du-Prince-Édouard, une province qui fait rarement la manchette.
Mardi, c’est un tirage au sort qui a permis à un autre député libéral, Alan McIsaac, de remporter la victoire face à la conservatrice Mary Ellen McInnis. Une nouvelle insolite qui a fait l;e tour du monde.
C’est que, à l’élection du 4 mai, Mme McInnis avait perdu par deux voix seulement. Mais après dépouillement judiciaire , les deux candidats ont obtenu le même nombre de suffrages. Comme le prévoit la loi électorale à l’Île, le gagnant a été déterminé par tirage au sort.
M. McIssac l’a emporté et il siège désormais comme ministre de l’agriculture et des pêches au sein du nouveau gouvernement prince-édouardien.
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