Jacques Parizeau en 1995

Photo Credit: PC / RYAN REMIORZ

Le Québec de Jacques Parizeau

Avant de devenir politicien, Jacques Parizeau fut économiste. Pendant cette première partie de sa vie professionnelle, il jouera un grand rôle dans le développement du Québec. Nous sommes dans les années 1960, la province francophone entre dans une période, que l’on appellera la Révolution tranquille, caractérisée par de grands changements : réforme politique, transformation sociale, et besoin d’une plus grande autonomie.

Jacques Parizeau a étudié à l’École des hautes études commerciales (HEC) de Montréal, à l’Institut d’études politiques et à la Faculté de droit à Paris, puis à la London School of Economics, où il obtient un doctorat.

Il a été professeur à HEC Montréal de 1955 à 1976, et directeur de l’Institut d’économie appliquée de cette école de 1973 à 1975.

Jacques Parizeau
© Radio-Canada

Consultant pour plusieurs ministères québécois, puis conseiller économique et financier du premier ministre libéral Jean Lesage,  Monsieur Parizeau participe à la nationalisation des compagnies d’électricité, à la création du régime des rentes et de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

C’est à cette époque qu’il acquiert la conviction qu’un Québec fort doit être indépendant. Il adhère donc, en 1969, au Parti québécois (PQ), devient député en 1976, puis ministre des Finances jusqu’en 1984, sous la direction de René Lévesque. Il sera à son tour chef du PQ à partir de 1988. Élu premier ministre du Québec en 1994, il se battra pour obtenir la souveraineté pleine et entière de sa province. Mais son souhait est anéanti le 30 octobre 1995. Ce jour-là,  50,6 % des Québécois diront non à l’indépendance. Le lendemain, il donne sa démission comme chef du Parti québécois et premier ministre du Québec.

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Michael Behiel, professeur émérite d’histoire politique et constitutionnelle à l’Université d’Ottawa revient sur la carrière politique de Jacques Parizeau. 

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Demain, le point de vue d’une immigrante

Lula Carballo est installée au Québec depuis 2002, l’étudiante en création littéraire à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) voue une grande admiration pour l’homme politique qu’était Jacques Parizeau. Selon elle, il a tout fait pour que la société québécoise soit plus forte.

Catégories : Économie, Politique, Société
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