Nous avons déjà été tous ou presque été victimes d’une petite blessure, d’une brûlure, d’une chute tout à fait évitables. Pour cause d’imprudence ou de témérité, nous nous retrouvons avec des égratignures, des ecchymoses ou carrément des lacérations ou des fractures, et j’en passe.
L’ennui c’est que ces blessures et ces incidents somme toute évitables coûtent plus cher à l’économie que les maladies du coeur ou les accidents vasculaires cérébraux. C’est du moins ce que nous apprend Parachute, un organisme sans but lucratif qui a pour mission de prévenir les blessures.

Parachute, affirme que ces petits accidents auraient engendré des coûts de 27 milliards $ au Canada en 2010 en plus de causer la mort de 43 personnes par jour. Ils constitueraient même la première cause de mortalité chez les Canadiens âgés de un à 44 ans.
Les données de l’organisme ont été compilées à partir de statistiques nationales et provinciales datant de cinq ans. Ils suggèrent que les coûts et le taux de mortalité des blessures évitables ont continué de grimper depuis 5 ans.
Parachute estime qu’en ce moment, le coût de ces incidents s’élèverait à 33 milliards $ et qu’ils causeraient la mort de 46 personnes par jour. Et ce bilan pourrait s’alourdir dans les prochaines années si aucune mesure gouvernementale n’est prise.
Les enfants sont les plus touchés
Selon Parachute, c’est chez les enfants canadiens que les blessures évitables causent davantage de décès. En fait, elles sont plus fatales que toute autre maladie et «font plus de victimes chez les enfants que toutes les autres causes de mortalité réunies»

Chaque année, au Canada, les blessures évitables engendrent :
- 16 000 décès;
- 60 000 invalidités;
- 3,5 millions de visites à l’urgence;
- Un fardeau économique de 27 milliards de dollars pour l’économie canadienne.
De plus,
- Un enfant meurt toutes les 9 heures suite à une blessure évitable
- Bien que les jeunes ne constituent que 13 % des titulaires d’un permis de conduire, ils représentent environ le quart de l’ensemble des blessures et des décès sur les routes.
- 40 % des blessures à la tête chez les enfants âgés de 10 à 19 ans se produisent lors d’activités sportives
- 85 % des hospitalisations chez les aînés canadiens sont attribuables aux chutes.
(source: Parachute)
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