Le Canada a beau être un pays d’immigration, obtenir un visa de visiteur n’est pas facile. Les voyageurs originaires d’Afrique, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’Asie en savent quelque chose.
Il faut, entre autres choses, convaincre un agent d’immigration qu’on quittera le Canada à la fin de la visite, qu’on retournera dans son pays de résidence où on est censé avoir un emploi, des actifs financiers ou de la famille.
Il faut aussi prouver qu’on dispose d’assez d’argent pour son séjour. La somme d’argent requise varie selon la durée de la visite et de l’endroit où on va habiter, à savoir, à l’hôtel, chez des parents ou des amis.

Fermer la porte aux indésirables
Outre ces exigences administratives, d’autres, relatives à la sécurité ont été mises en place. Ainsi, les demandeurs de visa provenant de 25 pays, dont l’Afghanistan, la Syrie et l’Egypte doivent se faire photographier, soumettre des données biométriques comme les empreintes digitales ou la reconnaissance de l’iris, pour être autorisés à entrer au Canada.
Près de 150 autres pays s’ajoutent à cette liste. Le gouvernement canadien voudrait ainsi mieux neutraliser les indésirables.
Ottawa estime en effet que la biométrie est essentielle pour protéger la sécurité des Canadiens et aider à prévenir l’entrée au pays de personnes non admissibles.

Les pays amis ne sont pas concernés
Ottawa avait commencé en 2013 à implanter des contrôles biométriques pour les visiteurs de 29 pays.
La mesure ne s’applique pas aux visiteurs des États-Unis, de plusieurs pays de l’Union européenne (France, Allemagne et Grande-Bretagne, entre autres) et du Japon.
Elle sera en vigueur dans les huit plus grands aéroports du pays, dans lesquels transitent quelque 99% des voyageurs au Canada, dont celui de Pierre-Elliott-Trudeau, à Montréal.
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