Entre temps, il évite une nouvelle fois la flagellation ce vendredi, en Arabie saoudite.
Le 7 juin, malgré les pressions internationales, la Cour suprême d’Arabie saoudite a maintenu la sentence imposée au blogueur, soit 10 ans de prison, pour avoir critiqué le régime saoudien et l’islam et pour avoir violé les lois technologiques.
Raif Badawi doit aussi payer une amende de 266 000 $ et subir les 950 coups de fouet qu’il lui reste à recevoir.
En janvier dernier, il a reçu les 50 premiers coups. Depuis, toutes les séances de flagellation ont été reportées en raison de l’état de santé de l’homme de 31 ans.
Et puis, vendredi, le ministère québécois de l’Immigration a émis un certificat de sélection pour le blogueur saoudien. Ce certificat permettra d’accélérer les procédures d’immigration s’il est libéré.
En février dernier, l’Assemblée nationale du Québec avait adopté à l’unanimité une motion revendiquant la libération de monsieur Badawi, emprisonné depuis 2012.
Le texte stipulait que l’Assemblée demandait aux gouvernements du Québec et du Canada de faire tout leur possible pour obtenir la libération de Raif Badawi et lui permettre de rejoindre sa femme, Ensaf Haidar, et leurs enfants réfugiés à Sherbrooke, au Québec.
M. Badawi n’étant ni Québécois ni Canadien, l’intervention politique et diplomatique demeure fort limitée dans un cas comme celui-là.
RCI avec Radio-Canada
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