L’année scolaire est terminée au Québec. C’est donc l’heure des bilans. Et celui que dresse la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) est loin d’être reluisant.
Dans un communiqué intitulé « Il y a plus à faire qu’à défaire en éducation au Québec », l’organisme s’en prend aux compressions budgétaires du gouvernement provincial. Celles-ci, selon la FCPQ, nuisent à la capacité du système public d’éducation d’offrir « les services éducatifs essentiels à la réussite scolaire de milliers d’élèves partout au Québec »
Inquiets pour l’avenir de l’éducation au Québec, les parents d’élèves souhaitent que tout changement dans le système d’éducation repose sur des données et des arguments pertinents, et qu’ils aient pour objectif ultime, l’amélioration des conditions d’apprentissage pour tous les élèves.
Mme Corinne Payne, présidente de la Fédération des comités de parents du Québec, fait part de ses préoccupations.
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Une impression de faire du surplace
Malgré ses critiques, la Fédération des comités de parents du Québec ne considère pas que le gouvernement est un cancre dans toutes les matières. À la mi-juin, la FCPQ avait applaudi à la mise en œuvre du projet-pilote visant le retour de l’éducation à la sexualité dans les écoles publiques du Québec. Comme membre actif du comité-conseil supervisé par le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la FCPQ avait souligné sa participation à la définition des processus de mise en place de cette formation et de son contenu.
Néanmoins, les griefs de la FCPQ à l’égard de Québec au cours des dernières années sont nombreux: échec des stratégies nationales sur la réussite scolaire, disparition des instances régionales qui assuraient un leadership sur des projets de persévérance adaptés aux milieux, changements infructueux des structures pour les élèves, absence de consensus dans le remodelage de la gouvernance scolaire, etc.
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