Louer une chambre d’un Torontois pour quelques jours sur le populaire site Airbnb est souvent plus coûteux qu’à l’hôtel.
Selon une analyse de données réalisée par CBC/Radio-Canada, séjourner dans une chambre ou un appartement sur le populaire site web Airbnb pourrait s’avérer plus cher que de résider dans une chambre d’un des meilleurs hôtels de Toronto pendant les Jeux panaméricains,
Au cours du dernier mois, des centaines de résidents de la région du grand Toronto (population de plus de 5 millions d’habitants) ont posté des annonces sur Airbnb, espérant faire une petite fortune en louant leurs appartements ou leurs chambres à des visiteurs.
Le prix moyen pour une chambre d’hôtel pour le week-end au milieu des Jeux panaméricains est d’environ 175 $ par nuit, par rapport à 200 $ la nuit pour les chambres disponibles sur Airbnb.
Aide-mémoire…
Les 17es Jeux panaméricains se tiendront du 10 au 26 juillet 2015 à Toronto, au Canada.
Les Jeux panaméricains sont une compétition multisports, organisée tous les quatre ans, dans laquelle participent les athlètes des pays des Amériques. La première édition s’est déroulée en 1951 à Buenos Aires, en Argentine.
Des Torontois espèrent remporter autant d’or que certains athlètes
En moyenne, le prix des appartements « Panam » est 66 % plus élevé que les autres annonces d’appartements disponibles dans d’autres grandes villes et affichées sur le site web.
Ceux qui espèrent se remplir les poches en louant pendant les Jeux panaméricains risquent toutefois d’être déçus, croit la professeure en tourisme Marion Joppe de l’Université Guelph dans la province de l’Ontario.
« Il y a pas mal d’individus qui veulent tirer un profit à court terme, mais l’offre est beaucoup plus importante que la demande pour l’instant. »
Où se trouvent les logements en location pour la durée des Jeux panam et à quel prix?
Le saviez-vous? Les Québécois adorent jouer sur le web aux hôteliers hors-la-loi
Une enquête l’an dernier de l’Association des gîtes touristiques de Montréal indique qu’il y aurait à Montréal dans la seconde métropole en importance du Canada plus de 3 000 hébergements illégaux l’hiver, et plus de 8 000 en été.
La province du Québec a donc annoncé ce printemps qu’elle va s’attaquer aux citoyens qui louent sans permis leur logis aux touristes.
Québec estime qu’il est temps d’encadrer cette industrie parallèle d’autant plus qu’elle prive le trésor public de gros revenus.
Des chiffres publiés l’an dernier par Statistique Canada estimaient que plus de 40 milliards de dollars échappaient au fisc canadien en raison de cette activité souterraine.
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