Le secrétaire d'État américain John Kerry et le ministre iranien des Affaires étrangères de l'Iran Javad Zarif dans un hôtel de Vienne. Photo Credit: Handout / Reuters
La méfiance canadienne est grande envers un accord sur la dénucléarisation avec l’Iran.
La Grèce n’est pas le seul pays qui en ce début de semaine tient en haleine l’occident. L’Iran a en principe jusqu’à mardi pour montrer patte blanche dans le dossier nucléaire sinon les sanctions économiques contre elle ne seront pas levées.
Les ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, de la Chine, de la France, de l’Allemagne et de la Russie sont arrivés en Autriche dimanche soir alors que ces grandes puissances entament un sprint final avec des représentants iraniens pour respecter l’échéance de mardi et signer un accord nucléaire qui mettrait fin à un différend vieux de 12 ans.
Le Secrétaire d’État américain John Kerry dit qu’un accord nucléaire iranien est souhaitable et possible cette semaine si l’Iran accomplit les choix difficiles et nécessaires, mais il souligne « nous ne sommes pas encore là où nous devons être » sur les questions les plus difficiles.
Le Canada qui a imposé contre l’Iran les sanctions économiques les plus dures de tous les pays occidentaux ne croit pas lui que l’Iran mérite la confiance internationale. Notre pays a tracé cette ligne dans le sable en 2013 au moment de la signature d’un accord préliminaire avec l’Iran sur sa dénucléarisation.
En 2012, devant le refus de l’Iran de se conformer aux résolutions de l’ONU concernant son programme nucléaire, le gouvernement canadien de Stephen Harper avait mis fin à ses relations avec ce pays.
La date butoir fixée pour que Téhéran et les pays du groupe « P5+1 » trouvent un accord sur le programme nucléaire iranien a été repoussée ces dernières semaines au 30 juin puis à nouveau au 7 juillet.
Le but de ces négociations est de mettre en oeuvre un mécanisme de vérification afin que la république iranienne ne puisse jamais devenir une puissance nucléaire.
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