La ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) du Québec, Kathleen Weil vient de débloquer 12,3 millions de dollars afin de faciliter l’accompagnement et le soutien des nouveaux arrivants dans leurs démarches d’installation et d’intégration. Ce qui devrait les aider à « prendre activement part, en français, à la société québécoise ».
L’argent qui sera réparti entre 92 organismes partenaires du ministère, a été débloqué dans le cadre du Programme Réussir l’intégration. Un programme qui couvre des services de participation et d’inclusion que le Ministère offre aux personnes immigrantes par le biais de ses partenaires communautaires.
Mme Montserrat Escola est conseillère médias au ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec. Elle donne plus de précisions su l’usage qui sera fait des 12,5 millions. Écoutez:

Le rôle crucial des partenaires
Ne pouvant directement procéder à l’accueil des nouveaux arrivants, le MIDI compte sur le dévouement de ses organismes partenaires.
Outre l’assistance en matière d’installation et d’intégration adaptés aux besoins des nouveaux arrivants, ces organismes les aident également à utiliser le Service d’intégration en ligne du ministère. Ce service permet notamment aux personnes qui ont été sélectionnées pour venir au Québec d’amorcer leur parcours d’intégration socioprofessionnelle depuis l’étranger. Elles arrivent ainsi au Québec mieux préparées.
La ministre Kathleen Weil ne tarit pas d’éloges pour ces partenaires, bien ancrés dans leur milieu et qui, au fil des ans, « ont démontré leur capacité à soutenir l’intégration des personnes immigrantes, notamment en mettant en place des pratiques novatrices. » Leur expertise et leur connaissance de la clientèle et de ses besoins contribuent, selon la ministre, à l’amélioration continue de ses services de son département.

Vaincre les obstacles à l’intégration
Pour le nouvel arrivant au Québec, l’immigration peut être une expérience positive ou laborieuse, voire négative. Parmi les nombreux facteurs qui peuvent faciliter ou nuire à une intégration harmonieuse, il y a d’abord la détermination du nouvel arrivant, sa volonté d’embrasser ou non sa nouvelle société. Une volonté qui implique, entre autres choses, l’apprentissage du français, langue officielle du Québec, et dans une certaine mesure, de l’anglais. Dans certains domaines, la maîtrise de l’anglais, plus qu’un simple atout, est une exigence formelle.
Mais certains facteurs échappent au contrôle du nouvel arrivant: la reconnaissance de l’expérience professionnelle et des diplômes obtenus à l’étranger, l’absence de réseaux de contacts, la méfiance et la méconnaissance par certains employeurs à l’égard des « ethniques », etc. D’où l’importance des organismes communautaires, structures de proximité qui peuvent conseiller, rassurer, orienter, bref, aider les nouveaux arrivants à faire leurs premiers pas dans leur nouvelle terre d’accueil.
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