Le site historique de grand-pré en Nouvelle-Écosse

Le site historique de grand-pré en Nouvelle-Écosse.
Photo Credit: PC / Andrew Vaughan

Le 28 juillet 1755, les Acadiens sont déportés

Il y a 260 ans, le Conseil de Nouvelle-Écosse prend la décision de déporter les Acadiens. Aujourd’hui cette journée est commémorée dans l’Acadie des provinces de l’Atlantique et partout dans le monde.

La Déportation des Acadiens est une expression utilisée pour désigner l’expropriation massive et la déportation des Acadiens, peuple francophone d’Amérique, lors de la prise de possession par les Britanniques d’une partie des anciennes colonies françaises en Amérique, dans la seconde moitié du xviiie siècle. (Wikipédia)

Plusieurs événements ont lieu mardi afin de rendre hommage aux victimes de cette déportation. Un pèlerinage a été organisé de Dieppe, au Nouveau-Brunswick, à Grand-Pré, en Nouvelle-Écosse, deux provinces de l’est du Canada.

 « Les Acadiens et les Acadiennes sont un peuple fort et fier, qui a su traverser des épreuves au fil du temps. »— Jeanne d’Arc Gaudet, présidente de la SANB.

« Les commémorations du Grand Dérangement honorent les victimes de la déportation. Cet événement tragique de notre histoire nous permet de nous pencher sur notre passé afin de le mettre en perspective avec notre avenir », a déclaré par voie de communiqué la présidente de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, Jeanne d’Arc Gaudet.

Grand-Pré
La croix du lieu historique national de Grand-Pré, en Nouvelle-Écosse © Rebecca Martel/Radio-Canada

Faits et chiffres sur la déportation

La colonie acadienne comptait 13 000 membres en 1755 lorsque le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence envisage de les déporter. Essentiellement, il conteste le droit à la propriété de ces derniers. Selon lui, les Acadiens occupent les meilleures terres de la Nouvelle-Écosse et représentent un obstacle à la formation d’une colonie anglaise protestante en Amérique puisqu’ils n’auraient jamais prêté allégeance à la Couronne britannique.

« En cette journée commémorative du Grand Dérangement, l’Acadie accomplit son devoir de mémoire en rendant hommage aux victimes de la déportation et à celles et ceux qui ont choisi, au péril de leur vie, de ne pas plier, d’avoir eu le courage de résister, malgré la peur de la déportation, dont très peu sont revenus », a pour sa part déclaré le président de la Société nationale de l’Acadie, René Cormier.

Les déportations ont duré huit ans. Quelque 10 000 Acadiens ont été déportés, entre autres vers les États-Unis, soit environ 75 % de la population de l’époque.

RCI et Radio-Canada

 
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