Dans un nouveau rapport la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) indique que Toronto, Regina et Winnipeg présentent un risque élevé de correction du marché du logement.
Plusieurs facteurs expliquent ce risque dont la surévaluation des prix alors que la situation demeure modérée à Montréal et à Québec.
Selon le rapport de la SCHL, le risque élevé de correction à Toronto s’explique par l’augmentation rapide des prix et leur surévaluation. Par contre en avril, la SCHL avait estimé que le risque de correction dans la métropole canadienne était modéré.
Pour Winnipeg au Manitoba, la SCHL a précisé que le risque élevé découlait aussi de la surévaluation des prix et mais aussi d’une construction excessive. Quant à Regina en Saskatchewan, la forte hausse des prix et leur surévaluation, de même qu’une construction excessive d’appartements en copropriété, sont en cause.
Ailleurs au Canada: risque modéré ou faible
À Montréal et à Québec, le risque est plutôt modéré.
La SCHL a également affirmé que le risque de correction du marché à Vancouver en Colombie-Britannique, où les prix des logements figurent parmi les plus élevés au pays, est faible puisqu’aucun des facteurs de risque utilisés par l’organisation pour évaluer les marchés immobiliers n’y a été détecté.
« À l’échelle nationale, la SCHL continue de déceler un risque modéré de surévaluation », a déclaré Bob Dugan, économiste en chef de l’organisation, dans un communiqué. « Toutefois, notre évaluation globale du risque des conditions de marché problématiques varie d’un centre à l’autre en raison des différences régionales sur les marchés de l’habitation ».
Pour déceler ses risques potentiels, l’organisation canadienne se base sur quatre facteurs, soit la surchauffe de la demande, l’accélération de la croissance des prix, la surévaluation des prix et la construction excessive.
RCI, Radio-Canada, et La Presse Canadienne
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