Il est tout petit, tout mignon, on l’appelle Suisse ou chipmunk de l’est parce qu’il vit dans l’est de l’Amérique du Nord. Il a pour cousin éloigné (géographiquement) le tamia de Sibérie.
À l’âge adulte, le tamia rayé pèse de 70 à 120 g, son corps mesure 15 cm, plus la queue de 10 à 12 cm. On le voit, l’été, dans nos jardins et nos forêts de feuillus, l’hiver il hiberne.
Mais, au-delà de ces quelques informations, que savons-nous de lui? Pas grand-chose à vrai dire. Il faut le travail patient et acharné de chercheurs pour en apprendre plus sur ces petites bêtes.
Charline Couchoux a passé ses dernières années à les étudier et ses derniers étés à les observer et à les enregistrer dans la réserve naturelle des montagnes vertes de Conservation de la Nature Canada, en Estrie, dans le sud du Québec.
Grâce à une bourse « National Geographic Young Explorer » (« Committee of Research and Exploration ») qui lui a permis de financer en partie son projet, la doctorante en biologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a cherché à comprendre le comportement de ce petit rongeur.
Pour ce faire, elles devaient écouter les tamias rayés. Dans l’entrevue que Charline Couchoux m’a accordée, vous allez découvrir par quel moyen elle a pu les enregistrer sans problèmes.
ÉcoutezLa méthode particulière permettant à Charline Couchoux d’enregistrer les tamias rayés a fait l’objet d’un article publié par Mme Couchoux, en collaboration avec son directeur de thèse et son codirecteur, dans la revue Scientific Reports en mai dernier.
Pour la jeune doctorante, à qui il reste une année d’études en biologie à l’UQAM, le travail de recherche est loin d’être terminé. Charline Couchoux doit maintenant analyser toutes les «conversations » enregistrées au cours de l’été et publier ses observations pour en faire profiter la communauté scientifique.
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