Le village sénégalais qui se trouve dans une zone rurale isolée a officiellement été nommé « Montréal » en 2015.

Le village sénégalais qui se trouve dans une zone rurale isolée a officiellement été nommé « Montréal » en 2015.
Photo Credit: Gondiel Ka

Montréal au Sénégal: un hommage à la métropole québécoise et un projet de développement

C’est en 1984  que Gondiel Ka quitte son Sénégal natal pour poursuivre ses études à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il s’installe par la suite à Montréal avec sa famille en 1995. Amoureux de la ville, il songe en 2012 à créer un village au Sénégal et, encouragé par les membres de sa famille, il décide de l’appeler Montréal, en hommage à la ville dans laquelle il a bâti sa vie.

Le projet de Gondiel Ka donne ainsi naissance au petit village de Montréal au Sénégal, à quelque 100 kilomètres de la ville de Linguère, elle même située à 305 kilomètres au nord-est de Dakar, la capitale du Sénégal. Habité par une soixantaine de personne, ce village de 550 hectares est protégé des animaux sauvages par des barbelés et est composé d’un grand bâtiment et d’une dizaine de huttes. Les habitants du village étant pour la plupart des éleveurs, on retrouve à Montréal au Sénégal des troupeaux comptant de 210 vaches 530 moutons, 20 taureaux, 7 chevaux et 15 ânes.

 

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« Me voici avec mon fils Demba qui est né le jour de la mort de sa mère en 2008 Christine Sasseville. Il n’a jamais vu sa mère et sa mère non plus ne l’a jamais vu. C’est pour elle et ce garçon que je veux lancer la fondation Christine Sasseville. » © Gondiel Ka

L’objectif de Monsieur Ka est aujourd’hui de développer les infrastructures de son village avec comme principale priorité l’accès aux soins de santé pour les habitants du village. Il souhaite non seulement lutter contre les maladies tropicales telles que le paludisme mais également contre la mortalité infantile et maternelle qui font des ravages dans les zones rurales du Sénégal. Selon les chiffres de 2014, le Sénégal serait le 35ème pays avec le plus fort taux de mortalité infantile (sur 224 pays) avec 51,54 décès par 1000 naissances vivantes1 tandis que le taux de mortalité maternelle était estimé à 390 décès pour 100 000 naissances vivantes en 20142.

Malheureusement, la question de la mortalité maternelle a directement touché Gondiel Ka, dont l’épouse est décédée en accouchant en 2008. Il prévoit donc de créer, en son honneur, la Fondation Christine Sasseville qui devra intervenir à Montréal au Sénégal afin de lutter contre la mortalité infantile et maternelle.

S’il a eu l’occasion de s’entretenir de son projet avec le maire de Montréal, Denis Coderre, il attend de recevoir de la part des autorités sénégalaises le soutien nécessaire au développement de son village.

Écoutez Gondiel Ka nous raconter son parcours et ses projets pour le village de Montréal au Sénégal.

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Pour plus d’informations au sujet du village contactez Monsieur Gondiel Ka via sa Page Facebook

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