Le chef conservateur, Stephen Harper, en entrevue avec le chef d'antenne Peter Mansbridge de CB

Le chef conservateur, Stephen Harper, en entrevue avec le chef d'antenne Peter Mansbridge de CBC

Stephen Harper démissionnera si son parti perd ne serait-ce que par un seul siège

Le chef conservateur, Stephen Harper, affirme qu’il ne tentera pas de s’accrocher au pouvoir dans l’éventualité où un autre parti que le sien remporte l’élection sans obtenir de majorité parlementaire, même si seule une poignée de sièges les sépare.

Dans une entrevue diffusée lundi au réseau de télévision CBC, il a affirmé qu’advenant ce scénario, il ne voudrait pas être premier ministre. « Je pense que le parti qui remporte le plus de sièges doit former le gouvernement », a-t-il indiqué.

« Dans notre pays, (…) nous avons ce qu’on appelle un système [parlementaire] de Westminster », du nom de celui qui existe au Royaume-Uni, a-t-il expliqué. « Nous n’élisons pas plein de partis qui, comme le font certains pays, se réunissent ensuite pour décider qui va gouverner. Nous demandons aux gens de choisir qui formera le gouvernement », a ajouté M. Harper.

Stephen Harper en point de presse à Scarborough.
Stephen Harper en point de presse à Scarborough lundi.

Pas question de former une coalition avec qui que ce soit

Le chef conservateur exclut toute possibilité de former une coalition avec un autre parti ou toute autre procédure qui lui permettrait de demeurer premier ministre.

Par exemple, s’il perd par quelques sièges seulement, il pourrait tenter plutôt de convaincre des députés de partis d’opposition de se joindre à son gouvernement.

C’est la cinquième campagne électorale en 11 ans de Stephen Harper. En janvier 2006, après une longue campagne, Stephen Harper remporte l’élection face au premier ministre sortant Paul Martin et il devient chef d’un gouvernement minoritaire avec 124 sièges contre 103 au PLC, 51 au Bloc et 29 au NPD.

Le saviez-vous
Une récente biographie sur Stephen Harper annonçait déjà son retrait de la vie politique d’ici deux ans qu’il perde ou qu’il gagne.
Cette affirmation est contenue dans un nouveau livre biographique et se base sur des confidences faites par des amis et des proches de Stephen Harper.
Publié le mois dernier, le nouveau livre du journaliste du Globe and Mail John Ibbitson intitulé simplement « Stephen Harper, » cite des personnes proches du chef du Parti conservateur affirmant que Harper quitterait le pouvoir bien avant la tenue d’un prochain scrutin même s’il devait se retrouver le 19 octobre prochain à la tête d’un autre gouvernement majoritaire.
Le journaliste Ibbitson écrit: « Quoi qu’il en soit, il n’a pas l’intention de rester beaucoup plus longtemps de l’avis de ceux qui sont proches de lui.»
À la tête d’un gouvernement majoritaire (plus de 170 sièges) Stephen Harper attendrait jusqu’à mi-chemin de ce mandat pour annoncer son départ et ainsi donner à un successeur une certaine marge de manœuvre.
Le livre du journaliste John Ibbitson devait sortir en septembre, mais l’appel anticipé d’élections lui vaut d’être publié au mois d’août sous forme d’abord de livre électronique. Une version imprimée est aussi maintenant disponible.

Dans une biographie qui lui est consacrée publiée le mois dernier, le journaliste du Globe and Mail John Ibbitson affirmait que Stephen Harper démissionnerait sur-le-champ s'il ne remportait pas l'élection du 19 octobre prochain.

Dans une biographie qui lui est consacrée publiée le mois dernier, le journaliste du Globe and Mail John Ibbitson affirmait que Stephen Harper démissionnerait sur-le-champ s’il ne remportait pas l’élection du 19 octobre prochain.

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Catégories : Politique
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