Le vivre ensemble au Saguenay, façon Marcellin Gbazaï

Comme bien des immigrants récemment installés au Canada, Marcellin Gbazaï fait tout pour s’intégrer à sa nouvelle société. Tout… et même plus!

Établi depuis 4 ans à Chicoutimi, dans la belle région du Saguenay au Québec, le danseur de profession fonde d’abord une école de danse africaine.

C’est en Côte d’Ivoire, son pays d’origine qu’il a fait ses premiers pas… de danse à l’EDEC (École de danse et d’échange culturel) avant de se perfectionner en France. C’est sa passion pour sa culture et cet art qu’il souhaite donc partager en créant Gbazaï danse.

Il réalise ensuite que les épiceries locales manquent de produits ethniques. Il décide alors d’ouvrir Mon Afrique au Saguenay, un marché d’alimentation qui dessert la population immigrante des quatre coins du monde en plus de faire découvrir aux gens de la place des produits « exotiques », recettes à l’appui.

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© Daniel Gauthier

Mais son besoin de communiquer et de partager n’est pas totalement comblé. Il manque encore, dans la région,  une plate-forme d’échange qu’il fonde au printemps dernier.

Entouré de collaborateurs, Marcellin Gbazaï  publie Terre d’accueil, un journal multiculturel qui s’adresse autant aux communautés culturelles qu’aux Québécois « pure laine ».

On y aborde les enjeux sociaux, économiques, politiques, culturels ou sportifs de la région sous l’angle de la diversité culturelle.

Si les débuts d’une telle entreprise ne sont pas faciles, comme Marcellin Gbazaï nous le dit en entrevue, l’homme ne perd pas espoir d’implanter durablement le goût du  vivre ensemble au Saguenay.

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© Daniel Gauthier
Catégories : Immigration et Réfugiés, Société
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