Les essais hydrostatiques réalisés par la société Enbridge concernent le projet d’inversion de la canalisation 9B et d’accroissement de la capacité de la canalisation 9. Ce sont ces résultats qui viennent d’être approuvés par l’Office national de l’énergie, l’organisme fédéral qui réglemente plusieurs aspects du secteur énergétique au Canada dans le but d’assurer la sécurité et la protection de la population.
L’étude des essais hydrostatiques fait partie des multiples exigences de l’Office de l’énergie concernant le projet de canalisation 9 d’Enbridge. C’est en effet l’année dernière qu’elle avait approuvé ce projet d’inversion, après avoir entendu différents points de vue du public sur les avantages et les risques éventuels. Ce sont en tout 171 particuliers qui ont participé aux audiences qui se sont déroulées entre février 2013 et mars 2014.
À ces audiences, il faut ajouter les 230 inspections réalisées par l’Office, plus d’une centaine de réunions techniques tenues tous les ans ainsi que plusieurs audits couvrant tous les pipelines et toute l’infrastructure sous sa réglementation. En prenant toutes ces dispositions, l’Office avait voulu s’assurer qu’il n’y a aucune situation de non-conformité qui serait cachée et anticiper les solutions avant que ces situations ne dégénèrent.
Malgré toutes ces précautions, l’Office a quand même assorti son approbation de 30 conditions que la société Enbridge devait scrupuleusement respecter. Par la suite, la société avait déposé plusieurs rapports détaillés sur les consultations qu’elle avait eu à mener, sur la manière dont elle comptait organiser ses interventions en cas de nécessité et sur l’intégrité du pipeline.

Vers le milieu de cette année 2015, l’Office avait demandé à la compagnie d’effectuer des essais hydrostatiques sur trois tronçons de la canalisation 9 B, un projet qui vise à inverser le sens d’écoulement du tronçon de la canalisation située entre North Westover en Ontario et Montréal au Québec. Le but de ce projet relatif à la canalisation 9 B est aussi d’augmenter la capacité de la canalisation 9 qui va de Sarnia en Ontario jusqu’à Montréal et de revoir les tarifs des règles et règlements de cette canalisation 9 pour faciliter le transport du brut lourd.
Les résultats concluants de ces essais avaient rassuré l’Office sur le fait que la canalisation pouvait être mise en service sans dangers. Les résultats des essais hydrostatiques sont certes approuvés aujourd’hui, mais l’Office va continuer à effectuer sa surveillance règlementaire de manière rigoureuse pendant l’exploitation de la canalisation.
Il est question pour l’office de s’assurer, pendant cette phase d’exploitation, que la société albertaine respecte les nouvelles conditions strictes qu’elle lui a imposées. La compagnie devra entre autres mener des patrouilles régulières au sol toutes les deux semaines, procéder à des vérifications de l’intégrité tous les trois mois et à une inspection interne supplémentaire pendant toute la première année d’exploitation tout en limitant la pression dans la canalisation.
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