Les frappes aériennes canadiennes contre le groupe extrémiste État islamique ont diminué depuis le début de la campagne électorale fédérale, le 2 août.
Selon de récentes statistiques de la Défense nationale, les avions de combat CF-18 ont mené 10 frappes aériennes le mois dernier, et 12 en août, ce qui représente moins de la moitié du nombre mensuel moyen de raids depuis le printemps.
Six avions de chasse F-18 canadiens ont été dépêchés dans la région jusqu’en mars 2016, ainsi qu’environ 70 membres des forces spéciales chargés de conseiller et d’assister les forces kurdes en Irak.
Cette diminution des frappes aériennes survient alors que la Russie a lançait, début octobre, sa propre campagne aérienne en Syrie, frappant des cibles au nom du gouvernement syrien de Bachar el-Assad, ce qui fait dire à certains observateurs qu’il s’agit d’une nouvelle étape à haut risque dans le conflit persistant au Moyen-Orient.
Le gouvernement canadien n’a pas commenté ces récents développements, mais la chef du Parti vert, Elizabeth May, a affirmé que le Canada devrait appeler de manière urgente à des discussions avec la Russie, l’Iran, les États-Unis et d’autres alliés.
La campagne militaire aérienne a eu une place importante dans la campagne électorale fédérale: le Parti libéral du Canada a promis de cesser les frappes aériennes pour s’attarder à la formation des forces terrestres irakiennes, alors que le Nouveau Parti démocratique (NPD) a promis de mettre un terme à la mission militaire canadienne dans la région.
RCI avec La Presse Canadienne
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