Photo Credit: ONF.ca

Le changement social inculqué aux enfants par le jeu

« Tout va bien dans le Monde des Patates. Le Monstre fait vivre le village et les habitants sont comblés, pourtant ça commence à sentir la friture… Mets la main à la purée et aide ton village à retrouver la patate! »

Voilà une entrée en matière tout à fait loufoque pour un jeu qui est loin de l’être!

Comment changer le monde… un petit geste à la fois?

C’est à cela que réfléchissait Vali Fugulin en créant le jeu interactif J’aime les patates.  L’auteure québécoise avait une idée claire en tête : parler innovation sociale et économie durable aux enfants âgés de 9 à 12 ans, et pas seulement aux petits canadiens.

Le jeu met en scène sept personnages inspirés d’innovateurs sociaux bien réels dont Albeiro Vargas de la Colombie, touché par le sort des personnes âgées abandonnées dans les rues de Bucaramanga;  Albina Ruiz, choquée par les conditions de vie et d’hygiène de son quartier de Lima  au Pérou ou encore Germaine Acogny qui a fondé une école au Sénégal pour aider les danseurs et ainsi valoriser la culture en Afrique.

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Germaine Acogny a fondé une école au Sénégal pour aider les danseurs et ainsi valoriser la culture en Afrique. © ONF.ca

Produit par l’Office national du film du Canada (ONF) J’aime les patates se décline en plusieurs langues et est disponible gratuitement en version mobile et en version Web.

Vali Fugulin nous parle de son jeu d’empathie, cocréé avec le studio montréalais de jeux vidéo Minority, qu’elle souhaite voir jouer par tous les membres de la famille :

Écoutez

Un guide de l’innovateur social et des outils pédagogiques, disponibles sur le site de l’ONF, complètent le jeu J’aime les patates.

Les illustrations du jeu sont signées Patrick Doyon, un cinéaste d’animation sélectionné aux Oscars en 2012 pour Dimanche, produit à l’ONF.

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© ONF.ca
Catégories : Arts et divertissements, Internet, sciences et technologies, Société
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