Ils ne pèsent que 115 et 187,7 g, on ne connait pas leur sexe ni l’identité de leur père, mais ils sont déjà l’objet de toutes les attentions.
Nés respectivement à 3 h 31 et 3 h 44, le matin du 13 octobre au Zoo de Toronto, en Ontario, les deux petits pandas ont pour mère Er Shun, une femelle prêtée par la Chine. Er Shun est arrivée à Toronto en 2013 en même temps qu’un mâle, Da Mao.
Mais celui-ci n’est pas le géniteur. Au moment où sa partenaire était fertile — une période très courte qui ne dure que 24 à 72 heures, une fois par année —, Da Mao n’avait montré aucun intérêt.
Il a donc fallu inséminer artificiellement Er Shun, en mai, à partir du sperme de trois pandas pour maximiser les chances que la femelle tombe enceinte.
Placés dans un incubateur, les prochains jours seront déterminants pour les bébés dont le petit poids est tout à fait normal, mais qui sont extrêmement vulnérables.
Il faudra maintenant plusieurs mois pour identifier le père ainsi que le sexe des bébés.
Quant au public, il ne pourra pas voir Er Shun et ses rejetons avant mars prochain.
La naissance de pandas en captivité est un phénomène rare. En août, deux pandas sont nés au Zoo de Washington, aux É-U, mais le plus petit est mort.
Les pandas sont une espèce menacée. Il n’en reste qu’environ 3000 dans le monde, dont 1400 en captivité.
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