« One young boy » est le pseudonyme de Matthew Grella, un francophone de la ville de Saskatoon qui a plus de 82 000 abonnés sur Instagram. Ce Fransaskois se retrouve donc pour une deuxième année sur la liste des utilisateurs à suivre de l’application Instagram.
Il y a 4 ans, Matthew Grella, qui s’apprête à compléter sa maîtrise en français à l’Université de la Saskatchewan, a découvert son amour pour la photographie avec cette application qui permet de publier des photos prises avec un téléphone cellulaire.
« J’étais inspiré par les autres « instagrammeurs » qui se trouvaient sur l’application et je voulais faire pareil […] J’ai commencé à utiliser les mêmes applications pour faire du montage avec les photos », explique celui qui a développé un amour pour le français à 14 ans.
Cette passion lui a permis de voir sa ville différemment afin d’être plus créatif. Et ce n’est pas seulement Saskatoon qu’il photographie. Matthew Grella a aussi capturé la beauté d’autres villes qu’il a visitées dans le monde, comme Paris, Venise et Londres.
« J’adore photographier les ponts de Saskatoon, je trouve que les ponts sont très très beaux. »— Matthew Grella
Passion véritable
Plus de 1000 photos se retrouvent sur sa page Instagram, allant des ponts de Saskatoon jusqu’aux tasses de café, en passant par le Big Ben de Londres.
Sa passion est telle qu’il pourrait passer beaucoup trop de temps à prendre des photos avec son téléphone, confie le photographe. Matthew Grella essaie de se limiter à une photo publiée par jour.
Reconnaissance chez Instagram
En plus de ses abonnés, ses photos ont capté l’attention de l’application Instagram. L’application publie chaque année une liste des utilisateurs à suivre et Matthew Grella se retrouve à nouveau sur cette liste
Contrairement à YouTube, où des utilisateurs peuvent recevoir de l’argent pour leur vidéo, « One Young Boy » ne reçoit aucun cachet pour ses photos. Il reçoit parfois des cadeaux, comme des montres, parce que l’expéditeur espère que son produit sera pris en photo.
« J’ai été contacté par une boîte qui vend des montres en Europe. Ils m’ont offert une montre à partager avec mes abonnés, mais moi j’essaie de le faire d’une manière qui est équivalente à la façon que je prendrais une photo même si je n’étais pas payé », souligne-t-il.
RCI et Radio-Canada Saskatchewan
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.