Michèle Audette est ex-présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada.
Elle n’est pas surprise d’entendre parler d’allégations d’abus et de violence, comme ceux rapportés par l’émission de télé Enquête de Radio-Canada, par des agents de la Sûreté du Québec à l’endroit de femmes cries et algonquines de la région de Val-D’or dans le nord-ouest du Québec.
Une situation qui a été bien documentée, entre autres, par « Human Rights Watch » dans d’autres communautés du Nord de la Colombie Britannique dans l’ouest du Canada et perpétrée par un autre corps policier: la Gendarmerie royale du Canada.
Pour les allégations au Québec faut-il attendre la Commission nationale d’enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées promise par le premier ministre désigné du Canada Justin Trudeau ou la province de Québec doit-elle mettre sur pied sa propre enquête ?
Michèle Audette rétorque « Une enquête c’est coûteux sur le plan émotionnel pour ces femmes ».
Selon elle il faut aussi s’intéresser à tous les cas d’agression que subissent les femmes autochtones pas seulement celles commises par la police.
Maryse Jobin a abordé cette problématique avec Michèle Audette, conseillère spécialisée sur les questions autochtones et ex-présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada.
Écoutez
Femmes autochtones à Val-d’Or : autopsie d’une enquête (dossier de Radio-Canada)
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