Le 1er février 2016, la Maison Aube-Lumière de Sherbrooke au Québec offrira, en dernier recours et exceptionnellement, l’aide à mourir à ses patients.
Tous les autres moyens pour soulager les patients devront avoir été tentés auparavant.

Il y a quelques mois, la direction de la maison avait d’abord annoncé qu’elle n’offrirait pas l’aide médicale à mourir entre ces murs. Par contre elle s’était engagée à analyser le dossier. Prenant, entre autres, en considération le consensus social sur la question, les membres du conseil d’administration ont finalement décidé à l’unanimité d’offrir ce dernier recours.
« Cette décision qui a nécessité discussions, réflexions et consultations à l’interne s’appuie sur deux éléments fondamentaux […] l’intérêt des patients prime et [ils] peuvent décider de ce qu’ils souhaitent pour eux-mêmes pour vivre sereinement les derniers moments de leur vie. » Élisabeth Brière, présidente de la Maison Aube-Lumière.
De nouveaux protocoles seront instaurés d’ici février 2016 pour permettre cette aide médicale à mourir.
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