Tableau

Quelques chiffres lors du dernier recensement de 2011 de Statistique Canada.

Formulaire long du recensement : statistique et politique

Un des premiers gestes que le gouvernement libéral de Justin Trudeau a posé le lendemain de son entrée au pouvoir a été de ramener le formulaire long du recensement au Canada.

Une pratique obligatoire qui avait été mise de côté par le gouvernement conservateur de Stephen Harper en 2010 parce qu’il la jugeait trop intrusive pour les citoyens du pays. Une mesure qui avait d’ailleurs mené à la démission du statisticien en chef de Statistique Canada de l’époque, Munir Sheikh.

L’obligation de remplir le formulaire long du recensement permet d’amasser des données fiables. De l’information pertinente qui sert ensuite aux gouvernements de niveau fédéral, provincial, municipal ainsi qu’aux entreprises de mieux planifier les dépenses et les investissements qu’ils ont à faire.

Mais selon Richard Shearmur, professeur d’urbanisme à l’Université McGill, l’ex premier ministre Harper a introduit un doute dans la tête des Canadiens quant à la nécessité du formulaire long du recensement. Il a fait des statistiques un enjeu politique.

Maryse Jobin a demandé à Richard Shearmur, de l’Université McGill, de partager ses inquiétudes. Il nous explique aussi comment le Canada se compare à la Suède, par exemple, quant à l’accumulation d’information sur ses citoyens.

null
Richard Shearmur, professeur à l’École d’urbanisme de l’Université McGill © Courtoisie Richard Shearmur

« C’est maintenant que le travail commence » Opinion de Richard Shearmur (quotidien La Presse)

Catégories : Politique, Société
Mots-clés : , , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.