« Les événements des derniers jours nous rappellent cruellement que la lutte contre le terrorisme et la radicalisation n’a pas de frontières. » Pierre Moreau, ministre québécois des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et ministre de la Sécurité publique suppléant.
La commune de Molenbeek, en Belgique, est le centre de l’attention depuis les attentats du 13 novembre, perpétrés à Paris. Certains suspects seraient originaires de cette ville de 90 000 habitants considérée comme une plaque tournante du terrorisme.
Mais Molenbeek n’est pas un cas à part. On trouve des terroristes dans tous les pays du monde. Le Canada a été frappé par deux attentats terroristes, les 20 et 22 octobre 2014. Les suspects étaient des Canadiens, l’un converti à l’islam et devenu intégriste, l’autre lui aussi devenu un islamiste radical.

Pour lutter contre ce fléau grandissant, des ministres des gouvernements du Québec et de la Communauté française de Belgique ont signé mardi une déclaration portant sur une coopération en matière de lutte contre la radicalisation. Les signataires veulent ainsi renforcer les échanges d’expertise et de meilleures pratiques en la matière et mieux outiller les intervenants de terrain tout cela pour assurer la sécurité des citoyens.
Rachid Madrane, le ministre de l’Aide à la jeunesse, des Maisons de justice et de la Promotion de Bruxelles de la Communauté française de Belgique profitera aussi de sa visite au Québec pour visiter le nouveau Centre de prévention de la radicalisation de Montréal.
Créé en mars dernier, le centre offre un soutien psychologique et des interventions psychosociales permettant de rediriger de potentiels individus radicalisés vers une réinsertion sociale complète.
Au lendemain des attentats de Paris, le centre a reçu une cinquantaine d’appels demandant de l’aide. Des familles craignaient qu’un de leur proche ne fasse une bêtise. Une dizaine de cas ont été jugés « assez préoccupants » et ont nécessité une intervention immédiate.
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