Teck Resources souhaite réduire ses dépenses de capital et d’opération de 650 millions $ dès 2016. Pour se faire, elle devra éliminer un millier d’emplois au Canada, mais aussi au Chili, au Pérou et aux États-Unis.
Plusieurs postes seront abolis grâce à des départs à la retraite ou volontaire, mais plusieurs travailleurs et cadres perdront leur travail
La minière, basée à Vancouver, n’en est pas à sa première vague de licenciements. En tout, près de 2000 employés auront ainsi été remerciés depuis 18 mois.
Teck Resources produit de l’acier, du zinc, du cuivre, du charbon et possède des sables bitumineux au Canada et à travers le monde.
Le projet d’expansion du site Coal Mountain en Colombie-Britannique est également interrompu. L’exploitation minière y cessera à la fin 2017. Différentes options seront étudiées pour remplacer les 2,25 millions de tonnes de charbon qui devaient y être extraits.
« Nous implantons ces mesures additionnelles pour conserver du capital, diminuer nos frais d’exploitation et maintenir une flexibilité financière à la lumière des conditions très difficiles sur les marchés. » Don Lindsay , administrateur général de Teck Resources.

Pendant ce temps au Mozambique
La mine baptisée « Muiane » de l’entreprise canadienne Pacific Wildcat Resources a été détruite par « des manifestants locaux » la fin de semaine dernière.
Pacifique Wildcat Resources a fait l’acquisition de Muiane, située à 2000 km de la capitale, Maputo, en 2009. Il s’agit d’une mine de tantale, un minéral utilisé entre autres dans la fabrication de téléphones cellulaires, d’ordinateurs et de systèmes de jeux vidéo.
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